viernes, 24 de octubre de 2014

VOS PHOTOS DE LA SEMAINE (2)

Votre visage lorsque vous apprenez qu'il y a un examen et vous l'ignoriez. (Pilar)


Un fainéant n'arrive ni trop tôt ni trop tard: il arrive quand il veut. (Pilar)



Elle vous accepte tel que vous êtes; elle ne demande qu'un peu d'amour. C'est ma chatte. (Carla)


Maman est toujours près pour nous soutenir. (Sandra)


Les apparences sont trompeuses. Méfie-toi.  (Marina)


Oh là là! Comme il pleut! Quand brillera le soleil? (Nuria)


      On dit que les paons sont les plus élégants des animaux mais les mouettes
 londoniennes ne manquent pas de style. (Pilar)



Ton visage quelques minutes avant l'examen. (Nuria)


À quoi bon on a inventé les camions? (Xavi)
Nos meilleurs jours sont ceux où l'on trouve des gens qui valent vraiment la peine.  (Fátima)
En hiver, il n'y a rien de mieux! (Xavi)



lunes, 20 de octubre de 2014

LANGUE PARLÉE LANGUE ÉCRITE


Faut pas parler comme on écrit - Grammaire

J(e) dirais qu(e) c'est pas très bien.

Mais bon, l'arbitre aussi … i(l) fait des erreurs 

Andrea parle naturellement, en français quotidien.

Voici quelques traits de ce français « oral », qui s'écrit parfois : SMS, courriels, messages de forums..., et transcriptions de nos webdocs. 

Comment on parle

Vite ou lentement ? De manière familière ou officielle ? 

Certains sons changent : 
je suis : j'suis , ch'suis , ch'chuis, chuis 

Certains sons ne sont pas toujours prononcés : 
J(e) dirais qu(e) c(e) (n')est pas très bienI(l) va prend(re) son p(e)tit-déj(eu)ner. 
Par petits groupes de mots 

L'arbitre aussi
  ,   i(l) fait des erreurs. On écrit : L'arbitre aussi fait des erreurs. 

Je pense
  ,   c'est l'arbit(re) qu(i) a raison. On écrit : Je pense que c'est l'arbitre qui a raison. 

Ma femme
  ,   son frère  ,   i(l) fait du cinéma. On écrit : Le frère de ma femme fait du cinéma. 

T(u) (lu)i dis ça
  ,   i(l) t(e) tue ! On écrit Si tu lui disais ça, il te tuerait ! 
En annonçant le sens général 

Divers mots, avec leurs intonationscommencent (oufinissent) les phrases et communiquent le sens global

Mais bon, on va dire qu'il a raison
Bon, ... = j'accepte quelque chose qui ne me plait pas 
Sérieux, comment c'est, j(e) sais pas encore. Sérieux, ... = on ne plaisante pas 
Hé ben (ou : et bien), t(u) en penses quoi, toi ? 
Hé ben, ... ? = la situation demande qu'on réagisse 
Sûr, ... Bien sûr, ... = je suis d'accord avec toi 
Allons, ...  Allez, ... Voyons, ...= acceptez mon ordre ou ma demande 
Euh... = je ne suis pas sûr 

Pour résumer

Pour bien parler français, il n'y a qu'une façon de faire (dites  : yakunefaçontfaire) :écoutez bien le français parlé

domingo, 12 de octubre de 2014

COMMENT AIMER LA VIE


ON EST TOUS DES PHILOSOPHES!









La philosophie comme une boîte à question, Lucy, 7 ans.
Pourquoi Socrate est le premier philosophe ?
Qu’est-ce qu’il y a après la mort ?
Qu’est ce qu’on ressent quand on est un animal ?
Pourquoi la philosophie est née à Athènes ?
Pourquoi on est différents ?
Pourquoi j’ai un prénom ?
Pourquoi les garçons ne sont pas des filles ?
Pourquoi on dit pourquoi ?

DANIEL PENNAC nous dit comment continuer à AIMER LA LECTURE





Êtes-vous d'accord? Cherchez les mots et les expressions que vous ne comprenez pas.

Pour en savoir plus sur l'auteur:
Daniel Pennac




VOS IMAGES DE LA SEMAINE

L'étude de la guitare est une tâche difficile; il faut lire, étudier et pratiquer mais le plus difficile c'est d'écrire. (Pilar)
Deux jeunes filles sortent de l'hôpital psychiatrique pour se faire un portrait dans un photomaton. (Marina)

Laisser pour demain ce que hier on abandonna pour aujourd'hui. (Fátima)
Imágenes integradas 1
L'amitié passe avant la couleur- (Pieri)
Qui peut se résister au regard adorable de ce petit chat mousquetaire ? (Judit)


Il n'y a rien de mieux que la montagne. (Xavi)

Sont-ils liés d'amitié ces deux? (Sandra)




On est tous différents, mais cela ne veut pas dire que on ne soit pas de bons amis. (Marta)


Je donne plus d'affection à mon ennemi qu'à mon meilleur ami. (Núria)

jueves, 9 de octubre de 2014

SI TOI AUSSI...



LE MONDE: POLÉMIQUE EN ESPAGNE ENTRE GOUVERNEMENT ET POPULATION

Ebola: il ne faut pas abattre le chien de l'infirmière espagnole, ne serait-ce que pour des raisons scientifiques


L'appel du mari de l'infirmière espagnole infectée par le virus Ebola, relayée <a href="https://www.facebook.com/ProtectoraVillaPepa?fref=ts">sur Facebook par une association pour la protection des animaux.</a>
L'appel du mari de l'infirmière espagnole infectée par le virus Ebola, relayée sur Facebook par une association pour la protection des animaux.
Selon des informations d'El Mundo, le chien en question aurait été euthanasié ce 8 octobre, à l'hôpital vétérinaire de l'université Complutense de Madrid. Un porte-parole de l'université en question aurait néanmoins réfuté cette information, selon un journaliste de Mashable sur Twitter. El Mundo a par la suite retitré son article «Où est passé Excalibur?» -- un chien qui ressemble de plus en plus au chat de Schrödinger.
Comparée aux plus de 3.000 décès enregistrés au soir du 23 septembre en Afrique de l'Ouest, la polémique peut certes paraître dérisoire, comme le regrette notre journaliste santé Jean-Yves Nau. Mais la décision des autorités madrilènes peut également sembler démesurée.
A la suite de l'annonce, ce 6 octobre, de la contagion par le virus Ebola d'une infirmière ayant soigné en Espagne un missionnaire rapatrié d'Afrique et mort fin septembre, les autorités sanitaires de Madrid ont décidé d'abattre le chien de cette dernière. Une décision qui a provoqué la colère de son époux, dont une interview téléphonique a été publiée sur le site espagnol El Mundo:
«[Les autorités m'ont dit] que si je ne leur donnais pas mon autorisation, elles allaient saisir la justice pour rentrer chez moi par la force et sacrifier mon chien. [...] Il faut me sacrifier moi aussi? Comme on ne sait pas si je suis infecté ou non, ils vont aussi me sacrifier moi?»

Relayé sur Facebook, son refus de laisser abattre son chien a donné suite à des pétitions, ainsi à qu'un hashtag sur Twitter, #SalvemosAExcalibur («Sauvons Excalibur», du nom du chien), qui a généré 237.000 partages en à peine une journée.
Si à Madrid on explique ne pas vouloir prendre de risque, du côté des scientifiques spécialistes de l'infection, on se montre bien moins catégorique. Interrogé par le journal El País, le chercheur français Eric Leroy explique ainsi que le chien de cette infirmière ne devrait pas être tué, ne serait-ce que «d'un point de vue scientifique». Et de préciser:
«Il faut isoler ce chien, le suivre de près, étudier ses fonctions vitales, voir s'il est infecté et vérifier s'il excrète ou non le virus. C'est très intéressant d'un point de vue scientifique, et ça ne sert à rien de le tuer.»


Directeur du Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) au Gabon, Eric Leroy a contribué à l'une des seules études consacrées au rôle joué par les chiens lors d'une épidémie d'Ebola. En observant les échantillons prélevés sur 439 chiens  exposés à l'épidémie de 2001-2002 au Gabon, lui et ses collègues ont observé que plus de 30% étaient porteurs du virus.
«Mais l'étude a été faite a posteriori, regrette le chercheur, à Madrid,  nous tenons ici un possible cas actif à partir duquel nous pouvons apprendre bien des choses, dont notamment la façon dont les chiens peuvent effectivement représenter un foyer d'infection dans les épidémies d'Ebola.»
Si les travaux réalisés précédemment établissent que les chiens peuvent être porteurs du virus, ils ne l'identifient pas néanmoins comme «l'espèce réservoir» –l'animal à partir duquel se diffuse un agent pathogène. Ils ne seraient qu'un potentiel vecteur du virus, n'auraient qu'un «rôle de source primaire ou secondaire d’infection de l’homme», comme le résume cette thèse présentée en 2007, dont Eric Leroy, mais aussi Sylvain Baize, le directeur du Centre national de référence (CNR) des fièvres hémorragiques virales, de l'Institut Pasteur de Lyon (avec qui nous nous étions longuement entretenu en août dernier), ont été les examinateurs.
Début août toujours, nous précisions que l'origine d'Ebola a longtemps été méconnue:
«Jusqu'à récemment, précise Médecine tropicale, véritable bible en la matière, on ignorait jusqu'aux origines, (ou “réservoir”)  de cette maladie –que des études associent désormais aux chauves-souris. De même, des incertitudes existent sur la transmission d'Ebola.»
Ce 8 octobre, Jean-Yves Nau rapportait que si «la source initiale du virus [restait] inexpliquée» selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), «les études de terrain et les enquêtes épidémiologiques démontrent que les réservoirs naturels de ce virus pourraient être des roussettes (espèces de chauves-souris) qui hébergent le virus sans présenter de signes cliniques».

L'EXPANSION DE L'EBOLA EN EUROPE

Le chien de l'Espagnole contaminée par Ebola a été euthanasié

Le chien de l'aide-soignante espagnole contaminée par le virus Ebola a été tué mercredi 8 octobre sur décision des autorités, a annoncé la communauté de Madrid dans un communiqué. Son euthanasie avait provoqué des manifestations des défenseurs de la cause animale dans la capitale espagnole.

L'animal, endormi avant d'être tué « pour éviter sa souffrance », présentait « un risque de transmission de la maladie à l'homme », selon les autorités. Des données ont montré que « les chiens [pouvaient] être porteurs d'anticorps positifs du virus Ebola (...), même sans symptômes », expliquait mardi le département de santé de la ville.
#SALVEMOSAEXCALIBUR
Des militants de la cause animale ont tenté d'empêcher la capture d'Excalibur, en organisant des sit-in et brandissant des affiches « Excalibur, the world is with you » (« Excalibur, le monde est avec toi ») devant le domicile de l'aide-soignante. Une voiture de police a dû s'interposer entre le fourgon vétérinaire et les manifestants, qui se sont jetés sur le véhicule. L'animal a été placé dans un caisson hermétique « de sécurité biologique » et transféré pour son incinération dans une installation spéciale.
Aux Etats-Unis, une pétition mise en ligne par l'association Change.org avait récolté dans la journée près de 374 000 signatures en quelques heures. Sur les réseaux, le hashtag  #SalvemosAExcalibur – « Sauvons Excalibur » – s'était également imposé :
Voir l'image sur Twitter
La maîtresse de l'animal, une aide-soignante de 44 ans, a été hospitalisée lundi après avoir été testée positive au virus Ebola, devenant ainsi la première victime contaminée hors d'Afrique. Elle faisait partie de l'équipe médicale qui avait soigné deux missionnaires espagnols rapatriés d'Afrique et ayant succombé au virus le 12 août et le 25 septembre.
« On m'a dit que, si je ne donnais pas l'autorisation, ils saisiraient la justice pourentrer chez moi par la force et sacrifier le chien », a déclaré Javier, le mari de l'aide-soignante, lui-même placé en quarantaine, au journal El Mundo, qui a diffusé l'enregistrement téléphonique de la conversation à sa demande.
Le Pacma (pour Partido Antitaurino contra el Maltrato Animal – « Parti antitaurin contre la maltraitance animale ») exigeait que l'on renonce au meurtre de l'animal, car aucun cas au monde de transmission du virus entre animaux et hommes n'avait été diagnostiqué.
NOMBREUX TESTS
En plus de la patiente infectée, six autres personnes ont été admises à l'hôpital Carlos III de Madrid pour y passer des tests. Les autorités médicales ont répertorié une cinquantaine d'autres personnes issues du milieu sanitaire qui auraient puêtre en contact avec le virus.
La fièvre hémorragique Ebola a fait 3 439 morts en Afrique de l'Ouest sur 7 478 cas enregistrés dans 5 pays (Sierra LeoneGuinée, Liberia, Nigeria,Sénégal), selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé, arrêté au 1er octobre et publié vendredi à Genève.

miércoles, 1 de octubre de 2014

QUAND FAUT-IL PARDONNER?

      


"Lorsque ce qu'on vous a fait es impardonnable. Si c'est pardonnable, si ce n'est pas très grave, alors la question du pardon ne se pose pas ! La question du pardon ne se pose en fait que face à l'imperdonanble. Plusieurs questions émergent alors. En sommes-nous vraiment capables ? Le pardon ne nous demande-t-il pas quelque chose de surhumain ? N'y a-t-il pas finalement une logique de rapport de forces dans le pardon, comme si pardonner revenait à dire à celui qui nous a fait du mal que nous valons mieux que lui ?"
Réponse de Charles Pépin au lecteur Louis-Henri Michaud (82 ans)
dans Philosophie Magazine, septembre 2014