martes, 29 de julio de 2014

FRANCE CULTURE: On écoute Robert Doisneau et les souvenirs de sa petite-fille


Ecoutez l'émission59 minutes

Robert Doisneau 1/2

26.07.2014 - 14:00 Ajouter à ma liste de lecture
Une émission de Clémentine Deroudille, réalisée par Mydia Portis-Guerin

Avec des lectures de François Morel, Guillaume Poix et des archives issues du cd "Robert Doisneau, le braconnier de l'éphémère"


Autoportrait Robert Doisneau © Atelier Robert Doisneau


" La voix que vous venez d’entendre est celle de mon grand-père, Robert Doisneau. Cette année, cela fait vingt ans qu’il est mort. Cet homme dont je n’arrive toujours pas à adresser un patronyme convenable, que je nomme « papi » à 40 ans.  Cet artiste dont les images n’en finissent pas de faire le tour de la Terre, qui est entré dans les livres d’histoire par inadvertance, connu par tous, célébré partout.
On me demande souvent « Comment était-il ? L’as tu bien connu ? L’as tu suivi dans ses reportages? »
Oui je l’ai si bien connu que pas une seule journée jusqu’à mes vingt ans ne s’est passée sans lui. J’exagère à peine.
Mon enfance en 24x36 comme celle de ma mère, de ma tante et de ma famille entière n’a pas été épinglée dans des grands albums mais rangée dans des grands tiroirs en fer, dans des classeurs et partagée ensuite dans des livres, des films et des expositions à travers le monde. En feuilletant ce faux album de famille, je voudrais dans l’espace de ces deux heures, parcourir avec vous la vie et l’oeuvre, indissociable, de cet humaniste forcené, amoureux des êtres et des lieux et ainsi montrer que derrière l’image carte postale dans laquelle on a parfois voulu l’enfermer, Robert Doisneau valait mieux que cela, lui, devenu sans en avoir l’air, l’un des plus grands photographes du siècle dernier..."


Les marguerites © Atelier Robert Doisneau
Biographie de Robert Doisneau :
Robert Doisneau est né en 1912 à Gentilly, en banlieue parisienne.
Jeunesse grise derrière les rideaux de macramé d'une famille petite-bourgeoise, il apprend à 15 ans le métier de graveur lithographe à l'école Estienne et entre dans la vie active en dessinant des étiquettes pharmaceutiques. 
C'est chez André Vigneau, dont il devient le jeune opérateur en 1931, qu'il découvre le monde de la création artistique qui l'animera désormais. Quatre années au service publicité des usines Renault soldées par un licenciement pour retards répétés, lui permettent d'accéder au statut convoité de photographe indépendant.
La guerre éclate alors mettant un frein brutal à ses projets. Dans l'euphorie des années d'après-guerre, bien qu'il soit quotidiennement soumis à la commande pour des raisons matérielles, il accumule les images qui feront son succès, circulant obstinément « là où il n'y a rien à voir », privilégiant les moments furtifs, les bonheurs minuscules éclairés par les rayons du soleil sur le bitume des villes.
Quand il meurt en Avril 1994, il laisse derrière lui quelques 450 000 négatifs qui racontent son époque avec un amusement tendre et bienveillant qui ne doit toutefois pas masquer la profondeur de la réflexion, la réelle insolence face au pouvoir et à l'autorité et l'irréductible esprit d'indépendance.

Musiques :
 - Jean Yatove, Traffic  (B.O Traffic)
- Franck Barcellini, Mon oncle (B.O Mon oncle)
- Claude Debussy, Prélude à l'après-midi d'un faune
- Erik Satie, Gymnopédie n°3
- Alexandre Desplat, As time goes by
- Yvinek, Un appareil photographique
- Michael Kamen, Central services The office  (B.O Brazil)
- Danny Elfman, Photos
- Richard Robbins, The photograph
- Jean Yatov, Chanson des forains  (B.O Jour de fête)
- Alain Romans, Quel temps fait-il à Paris ?  (B.O Les vacances de Monsieur Hulot)
- Jean-Jacques Milteau, Rue Doisneau
- Cahn, Pete Kelly's blues
- Bertrand Burgalat, Séance photo
- Django Reinhardt, Nuages
- Jerry Goldsmith, Basic instinct
- Angelo Badalamenti, Moving through time  (B.O Twin Peaks)

Chansons :
 - Les Frères Jacques,  C'que c'est beau la photographie
- Aldebert, L'album photo
- Joe Cocker, You can leave your hat on
- Vincent Delerm, Sepia plein les doigts
- David Mac Neil, Les photos de Doisneau

Le baiser de l'hôtel de ville © Atelier Robert Doisneau

Invité(s) :
Clémentine Deroudille, journaliste, auteur, éditrice.

martes, 8 de julio de 2014

LES TOPONYMES AU TEMPS DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

LES VILLES QUI CHANGÈRENT LEUR NOM PENDANT LA RÉVOLUTION 


Vienne-la-Patriote, Berceau-de-la-Liberté, Bains-sur-Seine... Ces noms de ville ne vous disent rien ? C'est normal. Il s'agit des toponymes donnés à Vienne, Versailles et Saint-Ouen pendant la Révolution française, puis annulés, il y a très exactement deux cents ans, le 8 juillet 1814, par un décret de Louis XVIII.
Le site du Parisien a reconstitué, à l'aide de l'Index des noms révolutionnaires des communes de France, de Roger de Figuières, la carte des villes de France au temps de la Révolution.
Plusieurs raisons expliquent ce changement de nom (qui concerne plus de trois mille villes), explique le quotidien régional :
  • Les communes ayant un nom religieux l'ont changé pour une appellation laïque ou républicaine. Exemple : La Villedieu (Charente-Maritime) fut renommée "La Carmagnole".
  • Les noms de commune faisant référence à la monarchie ou à la noblesse ont été modifiés. Exemple : Martigny-le-Comte (Saône-et-Loire) est devenu "Martigny-le-Peuple".
  • Enfin, certaines villes ont été "punies", parce qu’elles s'étaient soulevées contre le parti de Robespierre. Exemple : Marseille rebaptisée... "Commune-Sans-Nom" !
Et votre ville, comment s'appelait-elle pendant la Révolution ?