martes, 21 de enero de 2014

EN FRANCE ON CONTINUE À INVESTIR DANS L'ÉDUCATION


Réformer l'éducation prioritaire pour réduire les écarts de réussite

LE MONDE |  • Mis à jour le  |Par 

      Après trente ans d’échecs, de rendez-vous manqués et de réformes ratées, l’éducation prioritaire va-t-elle bénéficier d’un nouveau souffle ? En annonçant, jeudi 16 janvier, sa réforme des zones d’éducation prioritaire (ZEP), Vincent Peillon espère permettre à celles-ci d’atteindre enfin leur objectif initial : réduire les écarts de réussite entre les élèves de ZEP et les autres.
     Les inégalités scolaires se sont fortement accrues ces dernières années. Au point que l’école française ne fait réussir que la moitié de ses collégiens dans les zones les plus difficiles en français, contre 80 % hors éducation prioritaire. En mathématiques, seuls 45 % atteignent le niveau requis en fin de 3e, contre 75 % ailleurs.
      Pour inverser la tendance, le ministre de l’éducation nationale met sur la table un plan qui coûtera, selon nos informations, 350 millions d’euros. Premier axe : « Donner plus à ceux qui en ont le plus besoin. » Autrement dit, revenir au principe fondateur des ZEP en 1981. Stopper le favoritisme qui prévaut dans l’allocation des moyens et que dénonce la Cour des comptes. En 2012, celle-ci avait calculé que l’Etat dépensait 47 % de plus pour former un Parisien qu’un jeune des académies de Créteil ou Versailles. Deuxième axe : améliorer les pratiques, avec l’idée que si les enseignants savent mieux s’adapter à un public difficile, ils parviendront mieux à le faire progresser.

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